Ils étaient 12, ils ne sont plus que 10 dans l’hémicycle de Marbot à Tulle. La gauche a résisté en Corrèze, mais a cédé deux cantons, Allassac et Brive 1, et n’en a gagné qu’un, Argentat-sur-Dordogne.
Les trois mots à retenir après l'installation du Conseil départemental de la Corrèze
Trois nouveaux élus (sur 10) ont pris place à Marbot : le benjamin de la minorité, Anthony Monteil (Sainte-Fortunade), Sébastien Duchamp et Sonia Troya (Argentat). L’ex-benjamine Emilie Boucheteil, élue au premier tour avec Jean-François Labbat (Naves), a repris le même fauteuil. « On a choisi nos places. J’ai conservé la même, un peu par superstition. »
Le groupe Corrèze Ensemble
Dix élus pour porter la contradiction
Ils seront donc 10 à apporter la contradiction à l’équipe Coste (droite et divers droite), menés par le maire de Tulle Bernard Combes (PS).
Nous sommes dix, c’est pas fabuleux, consent Bernard Combes, mais nous sommes liés par le désir de bien faire et une forte homogénéité politique
Allusion à peine voilée du chef de file aux tentatives d’union de la gauche de haute Corrèze ou des cantons brivistes qui n’ont pas donné les résultats attendus dans les urnes. Et de saluer « la belle élection » de Corrèze Demain, « une équipe aux idées claires, de droite, certes, mais unie et fière ». Des qualités de lisibilité qui ont incontestablement manqué à la gauche corrézienne. Celle-ci offre une pâle figure bien que les regrettés René Teulade et Gérard Bonnet se réjouiraient de voir leurs territoires respectifs dans l’escarcelle socialiste.
« Bon vent monsieur le président »
« Je voudrais dire aux Corréziens qui nous ont été fidèles et qui croient en nous, de haute, moyenne ou basse Corrèze que nous serons là pour eux », a tempéré Bernard Combes.
Le maire socialiste de Tulle n’a pu s’empêcher de régler quelques comptes en livrant les coulisses de la non-présentation de candidats de gauche sur Midi Corrézien dont les noms ont été cités : Sylvie Jayle, Michel Limes, Yohan Laval et Hélène Daniel. «Une fiche d’inscription à remettre en préfecture est restée dans la sacoche de madame Chloé Herzaft (EELV) (*) », a attaqué Bernard Combes.
Pascal Coste (LR) réélu à la tête du département de la Corrèze
Pour le reste, le leader de l’opposition n’a pu que déplorer « une démocratie en panne » avec 36 % des citoyens aux urnes et 64 % aux champs.
Il a souhaité « bon vent » au président et prévenu que son groupe résistera au besoin, « mais nous voterons les décisions et travaillerons avec la majorité lorsqu’il s’agira de rendre la Corrèze plus forte et plus belle ».
(*) Laquelle nie cette version.
Laetitia Soulier
commentaire ensemble 19
Il faut savoir que le groupe dit écologique de l'environnement de Brive ne dis rien sur les poids lourds qui traversent Brive , TURENNE , etc.... un jour il faudra savoir!
dès 4h du matin les habitants des boulevards sont réveiller par les chocs des remorques sur des routes dont le revêtement n'est pas toujours plat ! ne rien dire ? Alors c'est rouler pour les filiales SNCF CAMIONS ?
photo illustration du "camion qui brule" pour l'instant par "chance" il brule sur l'autoroute vers Donzenac , avant d'arriver dans Brive , mais cela a quelques minutes , un camion chaud ........peut être route de Bordeaux, dans Turenne .....

