Mardi 4 novembre, il est huit heures du matin.

Le soleil vient de se lever sur l’avenue Poincaré de Brive, qui longe le bureau de poste et la halle Gaillarde. La rue est calme comparé au boulevard de Puyblanc, où les voitures défilent autour du centre historique.

Un camion bleu et blanc s’est garé sur le côté de l’avenue. "Il contient une chaudière de 3.000 litres pour l’eau froide et l’eau chaude. Il faut aussi qu’il transporte les déchets", décrit Hakim Djafar, le directeur adjoint du Syndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères (Sirtom) de la région de Brive.

Derrière, deux agents de nettoyage du Sirtom ont délimité la zone du point d’apport, où se trouvent des poubelles enterrées. Ils doivent vider et nettoyer la fosse de bio compost. De la vapeur se disperse dans l’air froid et sec.

Cinq étapes

"D’abord, les deux agents nettoient avec un jet d’eau chaude à forte pression autour de toutes les cuves", reprend-il. Un crochet soulève la benne de bio compost et l’amène jusqu’au-dessus du camion pour être vidée et lavée