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	        	  Date de création : 27.10.2009
	        	  
Dernière mise à jour :
		        	 30.10.2025
		        	 
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Il n’aura pas fallu longtemps pour en avoir la confirmation : la « suspension » de la réforme des retraites est une arnaque. Les générations nées en 1964 et 1965 gagneront trois mois de retraite et un trimestre de cotisation puis la réforme se poursuivra.
Et encore, les salariés en carrières longues sont exclus de la suspension sous prétexte qu’ils auraient été bien servis par la réforme Borne. « On ne peut pas avoir fromage et dessert », a lancé un haut fonctionnaire plein de mépris. Pour les riches, c’est menu trois étoiles tous les jours, apéritif et digestif inclus, mais pour un travailleur qui a commencé à 17 ou 18 ans, partir un peu plus tôt serait un privilège !
Il faut la crapulerie des dirigeants du PS et de certains chefs syndicaux pour présenter ce tour de passe-passe comme « une grande victoire pour les travailleurs ».
Cette manœuvre n’avait pas d’autre objectif que de permettre à Lecornu de présenter le budget de combat contre le monde du travail que les marchés financiers exigent.
Les retraités verront leurs pensions gelées et l’abattement de 10 % sur leurs revenus supprimé. Les malades subiront le doublement des franchises médicales et de nombreux déremboursements. Les fonctionnaires, c’est-à-dire les employés territoriaux, les enseignants, les hospitaliers, verront leurs salaires bloqués tandis que de nombreux postes seront supprimés dans les services utiles à la population. Il faudra sans doute ajouter le gel du barème des impôts, celui des prestations sociales et une multitude d’attaques qui se nicheront dans les petites lignes de ce budget patronal.
Certes, depuis une semaine les députés s’agitent en prétendant modifier la copie. Sur le mode « retenez-moi ou je fais un malheur si vous n’introduisez pas une pincée de taxe sur les riches », le PS menace de censurer. Puis il négocie en coulisses avec le gouvernement, qui lui-même ne veut pas froisser la droite.
Au-delà de leurs postures, tous les partis qui se disputent pour gouverner, y compris LFI ou le RN qui ont voté la censure, partagent le même respect pour les intérêts des capitalistes. Tous répètent qu’il faut « améliorer la compétitivité de la France », ce qui revient à mettre le budget de l’État à la disposition de la bourgeoisie française.
Dans cette période de crise et de guerre commerciale qui menace de se transformer en guerre tout court, les capitalistes ne connaissent qu’un seul moyen pour augmenter la compétitivité : attaquer les conditions d’existence des travailleurs, supprimer des emplois, intensifier le travail de ceux qui restent, baisser les salaires.
Pendant que les parlementaires palabrent, des groupes richissimes comme Michelin, Stellantis, ExxonMobil ferment des usines avec toutes les conséquences chez les sous-traitants, les prestataires, les intérimaires. Avant l’été, la CGT avait dénombré 381 plans de licenciements en cours dans le pays. Des dizaines de milliers d’emplois sont supprimés dans la chimie, l’automobile, le commerce, la grande distribution, le bâtiment. Ils s’ajoutent aux 65 000 faillites de petites entreprises depuis un an.
Au total, des centaines de milliers de travailleurs sont en train de perdre leur gagne-pain. Ils voient leurs ressources s’effondrer alors que les prix, à commencer par ceux de l’alimentaire, continuent de flamber. La longue cohorte de ceux qui sont obligés de compter chaque euro pour vivre s’allonge.
Et pendant ce temps, les profits des entreprises battent des records. Le cours des actions s’envole à la Bourse. Le nombre de milliardaires explose. Ceci explique cela. C’est pour assurer la fortune d’une poignée de familles toujours plus riches que ceux qui produisent toutes les richesses, ceux qui font fonctionner toute la société jour après jour, sont exploités davantage, sous-payés ou jetés au chômage.
Ce n’est ni une loi éternelle ni une fatalité. C’est le résultat de la lutte de classe que mène la bourgeoisie avec une conscience aiguë de ses intérêts.
Pour défendre leurs conditions d’existence, c’est-à-dire le droit pour tous à un emploi avec un salaire qui permette de vivre dignement, les travailleurs n’auront pas d’autre choix que d’engager le combat contre la classe des capitalistes sans attendre un sauveur suprême. Ensemble, ils en ont la force, parce qu’ils sont indispensables pour faire tourner la machine économique.
Mais pour cela, ils doivent retrouver la conscience de former une même classe, unie par-delà leurs entreprises, leurs statuts, leurs origines et même les frontières. Une classe puissante capable de diriger la société à la place de la classe capitaliste qui emmène cette société vers le précipice.