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TSOPELO PUY D ARNAC INVITATION 24 JUILLET

Publié le 21/07/2025 à 18:56 par ensemble19syndicat Tags : background sur cheval moi place chez fond mode musique femme
TSOPELO PUY D ARNAC INVITATION 24 JUILLET

J‘avais sept ou huit ans, j’étais à l’école primaire, cet âge auquel la plus grande des jouissances clandestines consiste à répéter des « cochoncetés », c’est-à-dire murmurer les mots tabous qui évoquent toute cette partie du corps humain, masculin ou féminin situé entre le dessous du nombril et le haut des cuisses devant comme derrière, et les différents usages supposés que l’on peut en faire à notre âge ou même à l’âge adulte. Plus simplement, à cette époque, circulait une comptine assez anodine dont je me souviens encore et qui remportait, malgré sa simplicité, un succès assez honnête :

>Il n’est ni rond,

>Ni carré

">Ni pointu,

;">Il est ovale

">Mon tr….

>Et en effet, ce modeste « trou de balle » réussissait à nous tirer des pouffées (j’ai bien voulu écrire pouffées, néologisme ou hapax!) de rire gras derrière la main et des larmes de joie, malgré l’approximation anatomo-géométrique d’un détail très intime de notre propre anatomie secrète.

>Mais, tout est dans la forme et l’imagination symbolique de ce qu’elle représente et d’ailleurs la forme importait moins que la localisation.

La forme est, d’un objet, la première sensation qui se fait reconnaître par la vue car elle est le principal et le premier de nos sens. En effet, privé de la vue, comment concevoir le cercle, la sphère ou même simplement la ligne droite. C’est ce qu’a étudié philosophiquement Denis Diderot dans sa « Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient ». La perception de la forme, chez l’aveugle, se fait par le contact des mains, mais, s’il recouvre la vue, il rencontre beaucoup de difficultés à associer les formes qu’il voit à celles qu’il connaissait par le toucher.

La forme, c’est aussi la condition physique, ou encore la courbe d’un sein, le galbe d’une femme entrevu ou caressé, l’équilibre ou l’esthétique d’un visage ou d’un corps. Ainsi, Dorian Gray garde-t-il l’apparence de la jeunesse alors que ce sont les traits de son portrait qui subissent les outrages du temps à sa place.

La grammaire détermine la fonction d’un mot selon la forme du verbe qui l’accompagne. Dans les langues à déclinaison la forme d’un substantif définit sa fonction dans la phrase qui le contient.

Le fond et la forme, c’est ainsi que l’on juge la qualité d’une œuvre littéraire ; mais l’une et l’autre ont elles une égale importance? La forme est déterminée par un style, caractéristique d’un auteur, mais qu’est-ce donc qu’un style sinon le défaut d’écriture particulier d’un auteur dans les limites où son œuvre reste lisible. C’est ainsi que l’on parie de la « petite musique » de Modiano, que personnellement, je n’aime pas.

Mais ce « style » peut devenir un tic pour masquer une grande pauvreté d’écriture, tant dans la forme que dans le fond. C’est le cas, tout particulièrement de ma bête noire, Marguerite Duras, à cheval entre la pauvreté et le mode incantatoire, pour laquelle je rejoins Pierre Desproges qui avait dénoncé dans un de ses réquisitoires du Tribunal des flagrants délires « Marguerite Duras n’a pas filmé que des conneries, elle en a écrit aussi ».

Enfin, pour être exhaustif, Je ne saurais clore mon billet sans citer les calligrames. Il s’agit d’une écriture poétique dont la disposition typographique forme un dessin qui illustre, souligne ou contrarie le sens. Bien sûr, ce type de poésie reste particulièrement associé à Guillaume Apollinaire, mais il n’en est pas l’inventeur, même s’il est celui de ce mot-valise.

L’origine remonte à l’antiquité grecque avec un poème de Simmias de Rhodes au IVème siècle av. JC, qui emprunte la forme d’une hache, un œuf et les ailes de l’amour. Malheureusement, pour vous et pour moi, je n’en connais pas le contenu.

Voilà, je vous laisse libre de vos trouvailles avant que nous ne nous retrouvions pour lire ensemble

le jeudi 24 juillet à 20h 30.