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Marion Rousse, directrice du Tour de France

Publié le 23/07/2023 à 13:41 par ensemble19syndicat Tags : course sur center france google monde infos chez homme article femme travail femmes texte favoris pouvoir livre
Cyclisme Marion Rousse, directrice du Tour de France femmes avant le départ de Clermont : "S'inscrire un peu plus dans la légende"
Marion Rousse, directrice du Tour de France femmes avant le départ de Clermont : "S'inscrire un peu plus dans la légende"
"Il y en a pour tous les goûts sur ce Tour de France femmes 2023", promet la directrice, Marion Rousse. © Richard BRUNEL
 
Le Tour de France femmes s’élance ce dimanche 23 juillet de Clermont-Ferrand. À quelques heures du grand départ de cette deuxième édition, entretien avec la directrice de l’épreuve, Marion Rousse. Profil des premières étapes, parcours, objectifs de cette cuvée 2023, avenir de l’épreuve… L’ancienne championne de France livre ses impressions.

Marion Rousse ne commentera pas le final du Tour de France hommes sur les Champs-Élysées en cette fin d’après-midi. Et pour cause. L’ancienne championne de France sur route 2012 et consultante pour France Télévisions enfilera son autre costume, celui de directrice du Tour de France femmes avec Zwift, dont la deuxième édition s’élance aujourd’hui de Clermont-Ferrand.

Sportivement, que représente un départ de Clermont-Ferrand ?

"Pour nous, c’est hyper intéressant de pouvoir partir d’un massif montagneux. On peut ainsi proposer des parcours déjà accidentés dès les premières étapes. Il y aura beaucoup plus d’intérêt pour le classement général d’entrée de jeu. On attend un beau spectacle dès ce premier jour."

Un contre-la-montre pour terminer

Un mot sur le parcours de cette édition 2023…

"On a voulu créer un parcours équilibré afin de faire découvrir le plus de coureuses possible. Il y en a pour tous les goûts. Les deux premières étapes sont loin d’être faciles, sur un relief accidenté. Cela promet déjà un premier match entre les puncheuses, les grimpeuses et les leaders du classement général. Les sprinteuses ne seront pas oubliées non plus lors de cette deuxième édition. Je pense notamment à l’arrivée à Blagnac, avec cette longue ligne droite de 2 kilomètres où on attend un sprint royal avec pourquoi pas Lorena Wiebes qui est vraiment impériale cette année. Il y aura aussi des étapes dites classiques, notamment celle de Rodez, une étape plus que piégeuse dans les 60 derniers kilomètres."

"J'ai encore du mal à réaliser" : Dilyxine Miermont, le moment "magique" d'un premier Tour, qui part de chez elle, à Clermont

La nouveauté de cette édition, c’est ce contre-la-montre à Pau pour finir…

"L’an dernier, on avait pris le parti de ne pas faire de chrono. Certaines coureuses nous avaient dit qu’elles aimeraient aussi montrer leurs qualités de rouleuses. C’est quelque chose qu’on a écouté."

L’autre temps fort, ce sera cette arrivée au sommet du Tourmalet lors de l’avant-dernière étape…

"Oui, on voulait s’inscrire encore un peu plus dans l’histoire, dans la légende. Et évidemment, ce qui fait l’histoire du Tour de France, ce sont les passages mythiques et le sommet du Tourmalet en fait partie."

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"Les concurrentes seront ravies de pouvoir inscrire le Tourmalet à leur palmarès. Ce sera l’étape reine, puisqu’avant il y aura aussi le col d’Aspin à gravir. Une vraie étape de montagne."

La première édition de ce Tour de France femmes a connu un franc succès. Quel est l’objectif de cette cuvée 2023 ? Le faire gagner encore plus en popularité ?

"Notre priorité, c’est que le Tour de France femmes existe encore dans 100 ans. Il y a eu des versions avant nous, la Grande Boucle féminine notamment, mais elles se sont toujours arrêtées. Peut-être parce que ce n’était pas le bon format. Cette nouvelle version du Tour de France femmes est arrivée à un bon moment, en plein développement du cyclisme féminin. Et notre épreuve est là pour accompagner cet essor. Mais il ne faut pas non plus aller trop vite par rapport à l’évolution du cyclisme féminin parce que ce serait ridicule et on mettrait peut-être la clé sous la porte. Il faut y aller petit à petit.

Profiter de la caisse de résonance qu'offre le Tour de France

Mais ce qu’on a réussi à faire dès la première édition, se faire accepter et adopter surtout par le grand public, c’est fort. D’un point de vue sportif, je ne me posais pas trop de questions. Je me doutais qu’on allait avoir du beau spectacle. Après, on ne savait pas trop s’il y aurait du monde au bord des routes et si l’audience télé allait marcher. Et en fait, ça a été un vrai succès. La première édition a été retransmise dans plus de 190 pays dans le monde avec deux heures et demie de direct par jour. Du jamais vu pour le cyclisme féminin. Donc évidemment, on va garder les mêmes codes pour cette deuxième édition."

En 2024, le Tour de France femmes s’élancera de Rotterdam aux Pays Bas. Le fait de recevoir déjà des demandes de l’étranger pour un grand départ valide le travail réalisé et vous conforte dans l’idée d’aller encore plus loin…

"Complètement. Cela montre que la première édition a rencontré un vrai succès. Comme pour les hommes, d’autres pays souhaitent profiter de la caisse de résonance que seul le Tour de France, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, offre. Et puis, les Pays-Bas, c’est vraiment la patrie phare du cyclisme féminin. On ne pouvait pas trouver beaucoup mieux comme départ pour la troisième édition."

Dans vos propos, vous évoquez très souvent cette idée de "transmission", avec cette envie de faire naître des vocations chez les jeunes filles…

"Moi, je n’ai pas eu la chance de pouvoir faire un Tour de France et cela m’a beaucoup manqué. Quand tu rencontres des gens dans la rue et que tu dis que tu es cycliste pro, la première chose qu’ils te disent, que tu sois un homme ou une femme, c’est : ‘’si tu es cycliste, alors tu as fait le Tour de France.’’ On ne pouvait pas répondre puisque le Tour n’existait pas pour nous. On ne se sentait pas légitime aux yeux des gens."

"Là, le fait d’avoir ce Tour de France femmes et d’être exposé au monde entier, ça a montré un réel intérêt et on a vraiment envie que lorsque les gens allument la télé et voient du cyclisme féminin, ce ne soit pas une curiosité, mais juste normal. Et les petites filles que j’ai croisées sur le bord de la route, elles vont pouvoir rêver et s’identifier à des visages féminins."

Peut-on envisager un Tour de France femmes de plus d’une semaine ?

"Pour l’instant, on reste prudent. On n’a vraiment pas envie de faire de bêtises et que tout s’arrête de nouveau dans trois ans. Ce serait une catastrophe pour le cyclisme féminin. On suit l’évolution de la discipline et pour l’instant, le fait que ce soit une course d’une semaine colle parfaitement à ce que les filles désirent faire. On pourrait partir sur une épreuve plus longue, elles en ont les capacités, mais à l’heure actuelle, les équipes ne sont pas assez fournies non plus. On parle d’un Tour de France chez les hommes où ils sont 30 par équipes. Chez les filles, elles sont peut-être 12 ou 13 à être payées. Et puis, on n’est pas là non plus pour tuer d’autres courses qui existaient avant nous." 

Propos recueillis par Manuel Caillaud

article la montagne https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/marion-rousse-directrice-du-tour-de-france-femmes-avant-le-depart-de-clermont-s-inscrire-un-peu-plus-dans-la-legende_14344414/