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Disparition du vol MH370. Les enquêteurs français

Publié le 19/10/2018 à 20:54 par ensemble19syndicat Tags : merci vie france sur enfants article société divers cadre infos voyage actualité

Le 29 juillet 2015, gendarmes et policiers de La Réunion découvrent un morceau d'aile pouvant appartenir au Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014.Le 29 juillet 2015, gendarmes et policiers de La Réunion découvrent un morceau d'aile pouvant appartenir au Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014. | STRINGER / REUTERS

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Disparition du vol MH370. Les enquêteurs français pointent des incohérences et un passager « curieux »
 
 

Les enquêteurs français continuent leurs investigations sur la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Ils ont notamment découvert des « incohérences » dans le rapport officiel de l’enquête malaisienne et la présence de passagers « curieux », sur lesquels « il fallait continuer d’enquêter ». Ils veulent donc se rendre aux États-Unis, un déplacement jugé « crucial ».

Les enquêteurs français ne désarment pas. En charge du dossier de la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, ils espèrent se rendre prochainement aux États-Unis où des investigations cruciales vont être réalisées. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi 18 octobre Ghyslain Wattrelos, qui a perdu quatre proches dans la catastrophe.

Le 8 mars 2014, 239 personnes ont disparu après avoir décollé de Kuala Lumpur à bord d’un Boeing 777 en direction de Pékin. Si certains débris semblant lui appartenir ont été récupérés dans l’océan Indien, aucune trace des 239 passagers n’a jamais été retrouvée. Ghyslain Wattrelos a notamment perdu son épouse et deux de ses enfants dans la disparition de l’avion.

« Clauses de confidentialité » et « secret industriel »

Jeudi, il a été reçu avec son avocate Marie Dosé par la juge d’instruction en charge de l’information judiciaire ouverte en France, pour faire le point sur les investigations et les pistes à explorer par les enquêteurs.

Parmi les priorités qui mobilisent les enquêteurs, un déplacement aux États-Uniens est « de nouveau à l’ordre du jour », après un voyage avorté en septembre pourtant prévu dans le cadre d’une commission rogatoire internationale lancée en octobre 2017.

Selon Me Dosé, ce déplacement avait dû être annulé, les autorités américaines ayant opposé des « clauses de confidentialité » puis le « secret industriel » du constructeur Boeing.

« On est un peu en colère et maintenant on a envie de dire stop, il serait temps que les États-Uniens coopèrent vraiment sur ce dossier », a réagi Ghyslain Wattrelos.

« Il est nécessaire d’aller là-bas, car il y a trois entités qui détiennent des informations importantes pour savoir ce qu’il s’est passé sur ce vol », a-t-il poursuivi. À commencer par Boeing et le FBI, même si les enquêteurs semblent avoir obtenu des assurances de l’agence de renseignement qu’ils pourraient être reçus, selon lui.

Les données Inmarsat piratées ?
 

Mais l’attention est également désormais ciblée sur une troisième entité, une société mise au jour par les enquêteurs. L’enjeu, selon Ghyslain Wattrelos, est de savoir si elle commercialise un logiciel capable de reprogrammer voire de pirater le Satcom, cette antenne qui communique au satellite Inmarsat le signal de l’avion.

« La piste essentielle ce sont les données Inmarsat. Soit elles sont fausses, soit elles ont été piratées », estime-t-il. Or ces données satellitaires sont essentielles pour mieux comprendre la trajectoire de l’avion.

La remise en juillet du rapport de l’enquête malaisienne avait douché les espoirs de Ghyslain Wattrelos, mais depuis les enquêteurs français ont laissé entrevoir de nouvelles hypothèses à explorer.

Les enquêteurs ont notamment découvert des « incohérences » dans le rapport officiel de l’enquête malaisienne et la présence de passagers « curieux », sur lesquels « il fallait continuer d’enquêter ». Parmi, eux figure un voyageur malaisien au profil troublant : il se trouvait être assis sous le boîtier Satcom et s’avère être un expert en aéronautique, selon M. Wattrelos et son avocate.

« Pour aller plus loin, les enquêteurs ont besoin de la coopération des États-Uniens, de l’Angleterre - pour le satellite Inmarsat - et après, ils auront besoin de retourner en Malaisie », a poursuivi Ghyslain Wattrelos.

Dans les investigations qui restent à mener, « il faudra ouvrir les bonnes portes et fermer les autres », a ajouté Me Dosé, assurant que « les magistrats n’ont pas envie de se tenir aux obstacles qui se présenteront devant eux ».