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TULLE Contre le code

Publié le 31/03/2016 à 20:36 par ensemble19syndicat Tags : image vie moi chez fond belle travail 2010 mode annonce texte pouvoir dessin pcf revenu article
Contre le code la rue crescendo
Soumis par Rédaction Corrèze le jeu, 31/03/2016 - 18:31
Un bon millier de personnes à Tulle
 

Social

La mobilisation contre le projet de réforme du code du travail se cristallise.  
Ils étaient plus de 3.500 personnes à descendre hier dans les rues de la Corrèze (plus d’un millier à Tulle et 2.500 à 3.000 à Brive) pour dire non et stop au projet de réforme El Khomri, «une connerie» répétée en boucle par de nombreux manifestants.
A Tulle, dans les enceintes de la sono de la CGT, Bob Marley scandait «I shot the sherif».
Les manifestants, eux, aimeraient bien tirer un trait définitif sur ce projet de régression sociale.
«Les 4 organisations syndicales, CGT, FO, Solidaire et FSU sont d’accord sur le retrait du projet. Les mobilisations sont importantes. Elles sont mieux parties qu’en 2010. Depuis le 9 mars, elle n’a pas cessé de progresser. Le Gouvernement doit donner une réponse à cette mobilisation. Nous, on ne cédera pas» insiste Marie-Christine Caquot, secrétaire départemental du syndicat FO 19.
Parmi les manifestants, Paulette aura attendu l’âge de 75 ans pour manifester pour la première fois de sa vie : «La politique de Hollande ou de Sarkozy, pour moi, c’est la même chose, il  n’y a pas de différence» estime la retraitée, fortement déçue de la politique du président Hollande.


Du côté des jeunes, lycéens,   étudiants, les rangs sont plus que clairsemés. Ils sont en tout une dizaine de lycéens du lycée Edmond-Perrier à manifester. «C’est une honte. Ils ne se sentent pas concernés» peste Angèle en classe de Terminale S. La très faible représentativité des syndicats lycéens et étudiants sur Tulle et la Corrèze (FDIL, UNEF, UNL...) peut expliquer cette absence des jeunes.
Sur le fond de la réforme, René Peyrical, Secrétaire départemental de l’UD-CGT de la Corrèze résumait son esprit : «Travailler plus, être payé moins et pouvoir être viré plus facilement».
Avec une touche d’humour, de nombreux manifestants, des agents de la ville de Tulle, arboraient autour du cou une pancarte pédagogique. Un dessin à la mode  égyptienne, deux petits personnages (le roi Gattaz et la reine El Khomri) et un petit texte «retour vers le non futur : Loi Neferkhomri salarié = esclave»...


A Brive ce fut «une belle manifestation !» selon tous les participants au rassemblement qui s’est tenu hier à Brive. Entre 2.500 et 3.000 manifestants, difficile à dire, mais c’est sûr : «bien plus que la manif' du 9 mars».
De nombreux salariés des entreprises locales avaient répondu à l’appel à la grève, et une grande partie était présente dès 14h30 dès le début de la manifestation. On pouvait croiser des Allard, Photonis, Valade, Mécalim et MécaBrive, les «énergie et mines». Les Deshords (AD industrie) qui sont actuellement en négociations salariales ont une «petite idée» de ce que donnera la loi El Khomri. «Actuellement, le groupe distribue les gros bénéfices aux actionnaires et nous, on nous propose... 0% d’augmentation. En plus, ils veulent contourner les 35 heures en donnant des primes pour les heures supplémentaires. Demain avec la loi travail, qui défendra nos droits ?» se questionne Thierry.
Laurent, délégué syndical chez Blédina confirme : «Depuis plusieurs années, on nous impose des plans de restructuration et des plans de départ volontaire. Pour le moment, l’entreprise doit justifier ces plans économiques, malgré ses gros bénéfices. Demain, ils n’auront plus rien à justifier pour nous licencier».


Dans le secteur public, beaucoup d’agents ont répondu aussi au mouvement de grève et sont venus manifester.
«Pas loin de 80% des conducteurs cheminots du Limousin» annonce Hervé. Avant la manif’, les cheminots tenaient une AG : «On est
revenu sur les négociations en cours. Le décret socle qui touchera les salariés du ferroviaire est un copié-collé de la loi El Khomri».
Les agents de l’Adapei de la Corrèze, de la Cpam et de la Caf comme Anne-Marie sont aussi touchés «par les départs à la retraite non remplacés. La baisse des fonctionnaires on connaît. On vient se battre pour les générations futures: privé public même combat!»


Les agents d’EDF, du Conseil général, La Poste, territoriaux de nombreuses communes, agents hospitaliers de Brive et de Tulle, Pôle emploi, ASF (autoroute du Sud), de la clinique Saint-Germain, l'Urssaf défilaient aucôté de retraités, de lycéens (peu nombreux), d’une délégation du PCF 19. Tous conscients que le combat se mène aujourd’hui dans la rue et qu’il n’est pas fini.